Au matin de ce 31 octobre 2020, ego ne sait plus où il est.
De sortie de ses rêves en ce réveil du nouveau jour, il navigue folie dans ses peurs. La mer houleuse le secoue par la déferlante de mai 1968.
Vieille déferlante se brise et s’enroule sur celle de cette fin de mois d’octobre 2020.
La même vague, la même unique peur, la peur de l’autorité extérieure à soi.
La remontée des fonds marins, de l’enfance, de soixante-huit, devient plus dangereuse sous l’effet de la houle 2020 pour l’embarcation d’ego et l’oblige à être particulièrement vigilant.
Plus il accroît sa peur, plus la vague déferlante heurte son navire de côté, peut le faire chavirer.
Alors, dans un même élan de vomissure, toutes les vieilles formes d’autorité familiale, étatique, foule rebelle, toute cette autorité infanticide, celle qui a conduit ego à la perte de son « autorité du Soi », soudain libèrent « mavag ».
Ce jour, ai-Je toujours la même peur d’enfance ?
Ma confusion est possible, la similitude est si grande … mais ego a lâché prise …sa rébellion, en 3 D, il n’a nulle envie de la mener … il sait utile de s’ouvrir, il sait, à cœur, que le seul lieu d’observation est « là-Haut ».
ego : N’est-ce point lâchement quitter le champ de bataille ?
« mavag »: Que nenni !
ego : Mais où agis-tu ?
« mavag » : Dans le subtil !
ego : Te mens-tu ? Tu veux me faire croire que tu es « cap » d’agir sans que mes yeux voient là, en immédiat, une action visible ? »
Je me réveille ainsi totalement chamboulée … saurais je jamais quitter l’obéissance à ma lignée … à toute mes lignées, à toutes les lignées de « mavag » d’aujourd’hui, en mes vies antérieures, en mes vies parallèles etc … etc
La matinée fut nettoyage de maison, côté cuisine et côté vitres de la véranda … j’ai remis de la netteté, de la transparence dans cette 3D.
Une balade dans le bois … je suis entrée en moi …
A 14 heures Peinture m’appelle …
Bleu emplit feuille puis Pinceau précise d’abord en bas de feuille : l’Océan, les dauphins ou baleineau amis,
puis opte pour couleur Terre et crée barque, garnit son fond de gouache verte,
couleur verte du Cœur de barque se dilate en forme demi-sphérique,
Pinceau le dessine Œil,
Conscience est là à Cœur de moi,
l’iris d’Œil , puis au final Iris se fait barre de barque,
Le Ciel s’offre, côté Lumière nouvelle , rose-orange, puis côté ombre …
Lorsque Tout est posé barque reçoit la proue particulière d’un drakkar …
alors Arbre d’Energie achève tableau…
« mavag » ressent en Peinture achevée,
L’Aube de l’Humanité
Nuit effiloche ses dernières touches d’ombre,
quand ego a su se faire Cœur.
quand Cœur est devenu Conscience
quand barque s’est sue drakkar,
« mavag » reconnait ce lieu de pleine mer
Baleineau-pilote est là, debout face à barque,
« mavag » est en les eaux profondes du Pacifique
en ce Lieu où s’est rompue vieille Baleine,
il y a si longtemps, il y a si peu de temps,
Aujourd’hui, chante Baleineau,
sa forme est fondue en les Eaux Océanes
Aujourd’hui,, c’est ici que tu achèves, à ton tour, ton voyage dans la forme.
Alors « mavag » quitte sa guerrière,
Alors « mavag » remercie sa conquérante
« mavag » Conscience en Cœur d’Elle
Œil vigilant fondu en iris-barre
sent les racines d’Arbre de Vie la pénétrer
l’enserrer étroitement sur 11° rayon
enfoncer racines dans tout son Cœur
« mavag », se laisse porter
« mavag » quitte l’homme
« mavag », devient HOMME
« mavag », née dans les eaux de la Femme
« mavag » renaît dans les EAUX DE GAÏA juste là … à l’Aube de l’HUMANITE
VOICI QUE SACCOMPLIT LE CINQUIEME REVE !
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Pour mémoire voici le
LE CINQUIEME REVE !
« Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien depuis l’Éternité.
Il fit un rêve et un immense désir gonfla.
Ce fut le tout premier rêve.
Longtemps, la lumière chercha son accomplissement.
Elle vit que c’était la transparence.
Et la transparence régna.
Mais voici qu’ayant exploré tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait,
Elle fit un rêve.
Elle, si légère, elle rêva d’être lourde.
Apparut alors le caillou.
Ce fut le deuxième rêve.
Longtemps, le caillou chercha son accomplissement.
Quand il trouva, il vit que c’était le cristal.
Et le cristal régna.
À son tour ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verre,
Il se mit à rêver. Lui qui était si dur rêva de tendresse et de fragilité.
Apparut alors la fleur.
Ce fut le troisième rêve.
Longtemps la fleur chercha son accomplissement.
Elle vit que c’était l’arbre.
Et l’arbre régna sur le monde.
Mais l’arbre, à son tour, fit un rêve.
Lui, si ancré à la terre, rêva de la parcourir librement.
Apparut alors le ver de terre.
Ce fut le quatrième rêve.
Longtemps le ver de terre chercha son accomplissement.
Il prit tour à tour la forme du porc-épic, du puma, de l’aigle, du serpent à sonnette.
Et un beau jour, dans une immense éclaboussure,
un être surgit au milieu de l’océan.
Toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement,
et ils virent que c’était la baleine.
Longtemps elle régna sur le monde,
Mais après avoir chanté pendant des lunes,
la baleine eut un désir fou.
Elle rêva de se détacher du monde et les hommes apparurent.
Nous sommes le cinquième rêve,
en marche vers le cinquième accomplissement.
Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin dort un cristal.
Dans le plus petit brin d’herbe sommeille un baobab.
Et dans tout ver de terre se cache une baleine.
Quant à nous, nous ne sommes pas « le plus bel animal »,
nous sommes le rêve de l’animal.
Et ce rêve est encore inaccompli. »